Née à Grenade en Andalousie, Irene Miranda grandit en développant ses qualités musicales de façon intuitive et autodidacte en tant que chanteuse et danseuse. À l’adolescence, elle fait déjà preuve d’un grand intérêt pour la musique afro-américaine et le newsoul, le blues ou le funk s’inscrivent parmi ses plus grandes influences. Son envie d’évoluer en tant que chanteuse la conduira en Belgique, où elle poursuivra des études de jazz à l'école "Jazz Studio" entre Bruxelles et Anvers. On retrouve parmi ses enseignants les noms de de Chrystel Wautier, Tutu Puoane, Olivier Colette, etc.. En parallèle, pour améliorer son style et sa technique, non seulement vocaux mais aussi d'expression corporelle, elle suit des formations de prise de conscience du corps et de danse, africaine et flamenco, entre autres. Son amour et son attirance pour la mixité culturelle et les musiques du monde grandissent, et c’est ainsi qu’elle découvre le chant carnatique (chant classique du sud de l’Inde) avec Raphaëlle Brochet. Elle se trouve des points communs avec la technique du flamenco, éveillant ainsi en elle un véritable intérêt au coeur des nuances de sa propre culture. Bien que sa formation se soit faite principalement sur le territoire belge, elle établit une connexion avec des musiciens espagnols tels que Celia Mur, avec qui elle suivra des cours de vocal jazz, Paco Fernández ou Kiko Aguado, avec qui elle effectuera des collaborations au chant, ou encore Luis Cobo «Manglis » et Andrés Olaegui, qui l’appuieront dans la réalisation d’une version d’un titre issu de sa formation « Guadalquivir ».

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